Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 6.djvu/626

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et dont les numérateurs sont aussi des polynômes réciproques d’un degré moindre de deux unités, mais, qui sont en même temps multipliés par s’il s’agit de la série des sommes de la première méthode ; par s’il s’agit de la série des différences de la même méthode ; et par s’il s’agit de la série des sommes de la seconde méthode. Donc, si l’on suppose qu’on connaisse déjà assez exactement la valeur de quelques-uns des angles et que le nombre de ces angles connus soit il n’y aura qu’à former le produit des trinômes correspondants

que j’appellerai, pour plus de simplicité, et l’on multipliera par ce polynôme connu la série des sommes ou des différences qu’on se propose d’employer ; ce qui donnera, après avoir ordonné tous les termes par rapport aux puissances de une nouvelle série, qu’on partagera en deux parties, l’une que je désigne par et qui contiendra les premiers termes ; l’autre, que je désignerai par et qui contiendra les termes suivants, lesquels seront tous divisibles par en sorte que, après cette division, on aura la série

On formera maintenant le polynôme contraire au polynôme (no 23), et le dénotant par on distinguera quatre cas, suivant la forme de la série que l’on aura employée.

1o Si l’on fait usage-de la série des sommes de la première méthode, on ajoutera le polynôme à la série et la série résultante sera de la même nature que là série primitive des sommes ; mais elle en sera plus simple, puisqu’elle sera débarrassée de la partie qui dépendrait des angles connus, On traitera donc cette nouvelle série suivant les règles prescrites pour la série des sommes de la première méthode, et l’on en déduira la fraction en que nous désignerons ici par Ayant trouvé cette fraction en pour avoir celle de la série primitive, on prendra la différence des deux polynômes et laquelle sera nécessairement divisible par (no 23, 5o), et