Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 6.djvu/654

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première orbite, égale à et, pour la seconde, égale à et de même, en rapportant cette orbite-là à celle-ci, la tangente de la latitude correspondant à la longitude comptée sur cette dernière orbite, sera exprimée par

Or, à cause que les deux orbites sont supposées très-peu inclinées à l’écliptique, il est clair que les tangentes des latitudes doivent être, à très-peu près, égales aux latitudes elles-mêmes ; de plus il est facile de voir que le cercle de latitude, correspondant à la longitude comptée sur l’écliptique, se confondra aussi, à très-peu près, avec le cercle de latitude correspondant à la même longitude mais comptée sur l’une des orbites. De là il est aisé de conclure que la tangente de latitude sera à très-peu près égale à la différence des deux tangentes de latitude et de sorte qu’on aura cette équation

laquelle devra avoir lieu, en général, quelle que soit la longitude on aura donc nécessairement ces deux équations particulières

lesquelles serviront à déterminer le lieu du nœud commun, et la tangente de l’inclinaison mutuelle de deux orbites dont on connaît les lieux des nœuds, et les inclinaisons sur l’écliptique. On aura, en effet, par les deux formules précédentes,

22. Cela posé, imaginons que la première des deux orbites, celle à laquelle répondent les éléments et se meuve sur l’autre orbite regardée comme fixe, en sorte que l’inclinaison demeure constante et que le nœud rétrograde avec une vitesse représentée par il est clair