Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 6.djvu/655

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que, dans cette hypothèse, la quantité sera constante, et que l’angle variera de la quantité en sorte qu’on aura

mais, par le numéro précédent, on a

et, comme l’orbite à laquelle répondent les éléments et est regardée comme immobile, pendant que l’autre orbite est supposée rétrograder sur elle de la quantité il est clair qu’il faudra regarder, dans la différentiation, les quantités et comme constantes, et les quantités et comme seules variables ; c’est pourquoi on aura donc

Substituant donc ces valeurs dans les deux équations précédentes, elles deviendront

S’il y avait une troisième orbite pour laquelle le lieu du nœud fût et la tangente de l’inclinaison et qu’on supposât que la première orbite dût rétrograder sur celle-ci, regardée comme immobile, avec une vitesse égale à et en gardant la même inclinaison mutuelle, on aurait pareillement, en vertu de ce mouvement,

Donc, si l’on suppose que la même orbite soit mobile à la fois sur les deux autres, il est clair que les différentielles de et de