Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 6.djvu/656

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auront pour valeurs la somme des valeurs particulières qui répondent aux vitesses par conséquent on aura, pour lors, en divisant par

Il est aisé maintenant d’étendre ces formules à tant d’orbites mobiles, à la fois, qu’on voudra, et, si l’on y met à la place de et à la place de suivant les dénominations établies plus haut, on en verra naître les équations du no 16.

23. Comme l’on a

il s’ensuit que, si l’on prend la différence et la somme des deux équations ci-dessus, après les avoir multipliées respectivement par et dans le premier cas, et par et dans le second cas, on aura

et l’on aura des équations semblables pour les valeurs de

Ces équations sont surtout utiles pour déterminer les changements instantanés dans les lieux des nœuds et dans les inclinaisons de plusieurs orbites mobiles les unes sur les autres ; mais elles seraient fort difficiles à intégrer sous cette forme.

24. Au reste on doit se ressouvenir que les équations précédentes sont fondées sur l’hypothèse que les inclinaisons des orbites à l’éclip-