Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 6.djvu/668

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

conséquent la solution précédente cessera d’être exacte au bout d’un certain temps (23) ; mais heureusement ces cas ne paraissent pas avoir lieu dans le Système du monde[1].

Article V. — Remarques sur les mouvements des nœuds et les variations des inclinaison qui résultent des formules trouvées dans l’Article précédent.

32. Puisque

par le no 8 on aura, en substituant les valeurs de et de (30),

par la première de ces équations, on connaîtra donc la longitude du nœud de l’orbite de la planète rapportée à l’écliptique ou au plan fixe qui en tient lieu, et par la seconde on aura la tangente de l’inclinaison de la même orbite.

On aura des formules semblables pour le lieu du nœud et la tangente de l’inclinaison de l’orbite de chacune des autres planètes il n’y aura qu’à marquer les lettres de l’indice ou ou ….

33. Si l’on voulait déterminer directement la longitude du nœud, il n’y aurait qu’à substituer la valeur de dans l’équation

ce qui donnerait, après les réductions, cette équation différentielle

  1. Il convient de rappeler ici que les résultats qui précèdent ont été reproduits avec des développements étendus dans la Théorie des variations séculaires des éléments des planètes insérée dans les Mémoires de l’Académie de Berlin, année 1761. Voir le tome V des Œuvres de Lagnange, p. 125. (Note de l’Éditeur.)