Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 6.djvu/669

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

d’où l’on pourra tirer par l’intégration la valeur de l’angle Si l’on suppose

on a l’équation qui donne les maxima et minima de l’angle si donc cette équation est possible, l’angle sera renfermé dans des limites données, et le nœud n’aura par conséquent qu’un mouvement de libration ; mais, si l’équation dont il s’agit est impossible, il n’y aura alors ni maximum ni minimum ; l’angle croîtra donc continuellement, et le nœud aura nécessairement un mouvement continu et progressif.

34. Pour mettre ce que nous venons de dire dans un plus grand jour, considérons le cas où il n’y a que deux orbites mobiles ; on aura dans ce cas

et de là

l’équation du maximum ou minimum sera donc

laquelle donne

Cette équation n’est possible, comme l’on voit, que lorsque ou abstraction faite des signes dans ce cas donc le nœud de l’orbite de la planète n’aura qu’un mouvement de libration ; mais si alors l’équation deviendra impossible, et le nœud aura par conséquent un mouvement progressif sur l’écliptique.

35. Pour déterminer ces mouvements du nœud, nous allons chercher la valeur de l’angle par l’intégration de l’équation ci-dessus. Faisant, pour abréger,