Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 6.djvu/769

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

et les inclinaisons sont des quantités assez petites, comme cela a lieu dans notre Système planétaire. En général, il est visible que les quantités seront dans tous les cas des fractions moindres que l’unité, et que par conséquent la fonction pourra toujours être développée en une série convergente relativement à ces quantités.

28. Pour appliquer ces équations aux variations séculaires, il n’y aura qu’à substituer, au lieu de la partie non périodique de cette équation. Soit cette partie, c’est-à-dire, le premier terme du développement de en série de sinus et cosinus des anomalies moyennes des planètes car, comme n’est fonction que de et que ces coordonnées sont données par des sinus et cosinus des angles respectifs lesquels dépendent des angles (18), il est clair que le développement de ne contiendra que les sinus et cosinus de ces derniers angles multipliés par des fonctions des éléments Ainsi sera une pareille fonction, et l’on aura de sorte que les quatre premières équations se réduiront à celles-ci, dans lesquelles j’ai substitué pour et leurs valeurs en

lesquelles serviront à déterminer les variations séculaires de l’excentricité, de l’aphélie, du nœud et de l’inclinaison.

Lorsqu’on regarde les excentricités et les inclinaisons des orbites comme très-petites, les variables, deviennent très-petites, ainsi que leurs analogues On peut alors réduire la fonction en une série ascendante par rapport à ces quantités ; et, si l’on s’arrête aux secondes dimensions, ce qui suffit pour la première approximation, on aura des équations linéaires semblables à celles dont j’ai donné l’in-