la solution desquelles ce grand géomètre et ses commentateurs ont cru devoir donner des règles particulière.
Lorsqu’on a une formule contenant une ou plusieurs inconnues à égaler à une puissance parfaite, comme à un carré ou à un cube, etc., cela s’appelle, dans l’Analyse de Diophante, une égalité simple ; et lorsqu’on a deux formules contenant la même ou les mêmes inconnues à égaler chacune à des puissances parfaites, cela s’appelle une égalités double ; et ainsi de suite.
Jusqu’ici on a vu comment il faut résoudre les égalités simples où l’inconnue ne passe pas le second degré, et où la puissance proposée est la seconde, c’est-à-dire le carré.
Voyons donc comment on doit traiter les égalités doubles et triples de la même espèce.
62. Soit d’abord proposée cette égalité doublée
où l’inconnue ne se trouve qu’au premier degré.
Faisant
et chassant de ces deux équations, on aura
donc
de sorte que la difficulté sera réduite à trouver une valeur rationnelle de telle que devienne un carré. On résoudra cette égalité simple par la méthode exposée ci-dessus, et, connaissant ainsi on aura
Si l’égalité doublée était