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Or cette équation est plus simple que la proposée, en ce que le second membre est égal à l’unité.

On cherchera donc les valeurs de qui peuvent rendre divisible par pour cela il suffira (no 47) d’essayer pour tous les nombres entiers positifs ou négatifs non et, si parmi ceux-ci on n’en trouve aucun qui satisfasse, on en conclura d’abord qu’il est impossible que puisse être divisible par et qu’ainsi l’équation proposée n’est pas résoluble en nombres entiers.

Mais, si l’on trouve de cette manière un ou plusieurs nombres satisfaisants, on les prendra l’un après l’autre pour ce qui donnera autant de différentes équations, qu’il faudra traiter séparément, et dont chacune pourra fournir une ou plusieurs solutions de la question proposée.

Quant aux valeurs de qui surpasseraient celle de en pourra faire abstraction, parce qu’elles ne donneraient point d’équations différentes de celles, qui résulteront des valeurs de qui ne sont pas comme nous l’avons déjà montré dans le no 52.

Au reste, comme la condition par laquelle on doit déterminer est que soit divisible par il est clair que chaque valeur de pourra être également positive ou négative ; de sorte qu’il suffira d’essayer successivement pour tous les nombres naturels qui ne sont pas plus grands que et de prendre ensuite les valeurs satisfaisantes de tant en plus qu’en moins.

Nous avons donné ailleurs des règles pour faciliter la recherche des valeurs de qui peuvent avoir la propriété requise, et même pour trouver ces valeurs a priori dans un grand nombre de cas. [Voir les Mémoires de Berlin pour l’année 1767, pages 194 et 274[1].]

Résolution de l’équation en nombres entiers.

On peut résoudre cette équation par deux méthodes différentes, que nous allons expliquer.

  1. Œuvres de Lagrange, t. II, p. 377 et 655.