Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 7.djvu/139

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

étant un nombre quelconque entier positif ; d’où l’on tire, à cause de l’ambiguïté des signes,

Quoique ces expressions paraissent sous une forme irrationnelle, cependant il est aisé de voir qu’elles deviendront rationnelles, en développant les puissances de car on a, comme l’on sait,

Donc

où l’on pourra prendre pour des nombres quelconques entiers positifs.

Il est clair qu’en faisant successivement on aura des valeurs de et qui iront en augmentant.

Or je vais prouver que l’on aura de cette manière toutes les valeurs possibles de et pourvu que et en soient les plus petites. Pour cela il suffit de prouver qu’entre les valeurs de et qui répondent à un nombre quelconque et celles qui répondraient au nombre suivant il est impossible qu’il se trouve des valeurs intermédiaires qui puissent satisfaire à l’équation

Prenons, par exemple, les valeurs qui résultent de la supposition de et les valeurs qui résultent de la supposition et soient, s’il est possible, d’autres valeurs intermédiaires et