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langes de Turin, tome IV[1] ; mais elle est très-longue et très-indirecte ; celle du no 37 ci-dessus est tirée des vrais principes de la chose, et ne laisse, ce me semble, rien à désirer. Cette méthode nous met aussi en état d’apprécier celle du Chapitre VII, et de reconnaître les inconvénients où l’on pourrait tomber si on la suivait sans aucune précaution ; c’est ce que nous allons discuter.

85. De ce que nous avons démontré dans le § II, il s’ensuit que les valeurs de et qui satisfont à l’équation ne peuvent être que les termes de quelqu’une des fractions principales déduites de la fraction continue qui exprimerait la valeur de de sorte que, supposant cette fraction continue représentée ainsi

on aura nécessairement

étant un terme quelconque de la série infinie dont le quantième ne peut se déterminer qu’a posteriori.

Il faut remarquer que dans cette fraction continue les nombres doivent être tous positifs, quoique nous ayons vu dans le no 3 qu’on peut, en général, dans les fractions continues, rendre les dénominateurs positifs ou négatifs, suivant que l’on prend les valeurs approchées plus petites ou plus grandes que les véritables ; mais la méthode du Problème I (nos 23 et suivants) exige absolument que les valeurs approchées soient toutes prises en défaut.

  1. Œuvres de Lagrange, t. I, p. 671.