Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 7.djvu/162

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

86. Maintenant, puisque la fraction est égale à une fraction continue dont les termes sont il est clair, par le no 4, que sera le quotient de divisé par que sera celui de divisé par le reste, celui de ce reste divisé par le second reste, et ainsi de suite ; de sorte que, nommant les restes dont il s’agit, on aura, par la nature de la division,

où le dernier reste sera nécessairement et l’avant-dernier à cause que et sont des nombres premiers entre eux. Ainsi sera la valeur entière approchée de celle de celle de etc., ces valeurs étant toutes prises moindres que les véritables, à l’exception de la dernière qui sera exactement égale à la fraction correspondante, à cause que le reste suivant est supposé nul.

Or, comme les nombres sont les mêmes pour la fraction continue qui exprime la valeur de et pour celle qui exprime la valeur de on peut prendre, jusqu’au terme c’est-à-dire Ainsi on cherchera d’abord la valeur approchée en défaut de c’est-à-dire de et ce sera la valeur de ensuite on substituera dans à la place de sa valeur ce qui donnera

et l’on cherchera de nouveau la valeur approchée en défaut de c’est-à-dire de la racine positive de l’équation

et l’on aura la valeur de

On continuera à substituer dans la transformée