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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 7.djvu/268

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veront du même signe que le premier,

et ainsi de suite ; le nombre de ces formules sera et l’on nommera la plus grande des quantités qu’on aura de cette manière, en faisant abstraction des signes. On fera ensuite l’équation

et l’on éliminera au moyen de l’équation proposée ; ce qui donnera une équation en du même degré qui manquera de son pénultième terme. Soient le dernier terme de cette équation en le plus grand coefficient des termes de signe contraire à en supposant tant positif que négatif ; ces deux quantités et étant prises positivement, on déterminera par l’équation

en prenant égal à l’exposant du dernier terme du signe contraire à On prendra ensuite égal ou plus petit que la quantité et l’on formera les progressions arithmétiques

que l’on continuera, de part et d’autre, entre les limites et les termes de ces progressions, étant successivementsubstitués pour dans l’équation proposée, mettront en évidence toutes les racines réelles, tant positives que négatives, par les changements de signe dans la suite des résultats de ces substitutions, et en donneront en même temps les premières limites, qu’on pourra ensuite resserrer à volonté, ainsi qu’on l’a fait voir plus haut.

Si le dernier terme V de l’équation en résultant de l’élimination de est nul, alors sera nul, et par conséquent sera égal à zéro ;