Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 7.djvu/357

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qu’ayant réduit en série les sinus et cosinus de ces angles, on rejette les termes qui s’évanouissent par la supposition de on aura le cas des triangles rectilignes, dans lesquels sont les côtés et les angles opposés.

Ainsi, si est une équation entre les sinus et cosinus de et de on substituera, pour pour et pour des valeurs pareilles, en changeant en, et réduisant en série suivant les puissances descendantes de ce qui donnera

on aura pour le triangle rectiligne l’équation  ; car l’équation donne, en multipliant par

et, faisant on a

On pourrait de cette manière déduire les règles de la Trigonométrie rectiligne des équations fondamentales de la Trigonométrie sphérique ; mais cela n’aurait d’utilité que comme exercice de calcul, puisque ce serait démontrer le simple par le composé nous nous contenterons de remarquer que l’équation (D) du no 17 donne tout de suite celle-ci

savoir

d’où l’on tire

étant l’angle droit ; ce qui est la propriété connue des triangles rectilignes.