Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 7.djvu/437

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Pour cet effet, on prendra dans la première Table, pour les arguments et pour leurs compléments à degrés, et pour les arguments et dans la seconde Table, on prendra pour les arguments et pour leurs compléments à degrés ; dans la troisième Table, on prendra pour les arguments et pour leurs compléments à degrés ; enfin, dans la quatrième Table, on prendra pour l’argument

Ajoutant ensemble les différents nombres qui répondent à ces arguments, on aura sur-le-champ les valeurs des quantités

Pour rendre ces Tables d’un usage aussi général qu’il est possible, il sera bon de les calculer pour l’obliquité moyenne et d’y ajouter ensuite les différences pour la variation d’une minute dans l’obliquité Ces différences sont très-faciles à trouver, d’après les Tables mêmes ; car, à cause de et il est visible que, pour avoir les différences de la première Table, il n’y aura qu’à prendre la moitié des nombres de la quatrième, et à les multiplier par pour avoir celles de la seconde Table, on prendra la moitié des nombres de la première et on les multipliera par \sin\psi pour avoir celles de la troisième Table, on prendra les différences de la seconde avec des signes contraires ; enfin, pour avoir les différences de la quatrième Table, il n’y aura qu’à prendre le double des nombres de la première, et à les multiplier aussi par

23. Je remarque, de plus, que, comme les quantités doivent être multipliées par ou si l’on fait et en sorte que et soient les angles des plus grandes parallaxes des deux astres, on aura à calculer les quantités

or la plus grande de toutes les parallaxes des astres étant celle de la Lune, qui ne va qu’à environ degré, et la plus grande valeur de étant à cause de je dis qu’on pourra, sans