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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 7.djvu/449

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rizon ; du moins la variation est trop insensible pour qu’il soit nécessaire d’en tenir compte, à cause de l’excessive petitesse de la parallaxe de ces astres. Ainsi il suffit de prendre leurs diamètres apparents, tels que les Tables astronomiques les donnent pour le temps dont il s’agit.

Il n’en est pas de même pour la Lune ; car, cette planète ayant une parallaxe considérable, son diamètre apparent augmente d’une manière sensible, à mesure que la hauteur sur l’horizon est plus grande c’est ce qu’on appelle en Astronomie l’augmentation du diamètre de la Lune, et l’on a des Tables qui donnent cette augmentation pour tous les degrés de hauteur de la Lune. Voici comment on pourra tenir compte de cette variation par nos formules.

32. Soit le demi-diamètre horizontal de la Lune donné par les Tables, et son demi-diamètre apparent dans un instant quelconque ; il est visible que, étant la distance du centre de la Lune au centre de la Terre, et la distance du centre de la Lune au lieu de l’observateur, on aura également et pour le demi-diamètre réel de la Lune dans son orbite. Donc par conséquent

Or, par le no 10, on a

ainsi il n’y aura qu’à diviser la valeur de par cette quantité pour avoir celle de

Par la formule du no 29 on a

si l’on néglige les termes et et qu’on prenne pour la valeur de on ne commettra dans cette valeur qu’une erreur moindre que par le no 27, c’est-à-dire (à cause de ) moindre que ou quantité presque inappréciable.