Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 7.djvu/454

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Donc, faisant ces substitutions, on aura

De même, si et sont les lieux apparents des astres et on aura

17. Les formules précédentes ont lieu généralement, quelles que soient les positions des astres et mais, si l’on suppose que l’astre tombe au point alors il est visible qu’on aura donc et, comme (hypothèse), on aura c’est aussi ce qu’on peut trouver, d’après les valeurs de en y faisant On aura donc dans ce cas ce qui s’accorde avec les résultats du no 14, où est la même chose que dans le cas présent, c’est-à-dire, la distance angulaire des deux astres et Mais la distance apparente ne sera plus la même que la distance apparente du numéro cité, pour laquelle on a la formule car ici et ne seront pas nuls, mais auront les valeurs suivantes

qui sont, comme l’on voit, l’effet de la parallaxe de l’astre ou qu’on avait supposée nulle dans lé cas du numéro cité.

18. Au reste, si l’on voulait aussi connaître l’angle que la ligne fait avec il est clair qu’en nommant cet angle, on aurait[1]

  1. L’angle que les deux lignes et forment entre elles n’est égal, comme M. Henry l’a remarqué, à celui qui est compris entre le cercle de latitude du point et le grand cercle qui joint les lieux vrais des deux astres, que dans le seul cas où l’un d’eux se trouve réellement au point ceci, au demeurant, n’a aucune influence sur la suite du Mémoire.