Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 7.djvu/481

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laquelle, étant développée et ordonnée par rapport à montera au septième degré, et aura par conséquent toujours au moins une racine réelle.

12. Il ne sera pas difficile de résoudre par approximation l’équation que nous venons de trouver, et pour cela il vaudra encore mieux employer les deux équations

on donnera successivement à différentes valeurs, et l’on calculera celles de et des deux quantités si l’on trouve deux valeurs de dont l’une rende la seconde de ces quantités plus grande que le carré de la première, et dont l’autre la rende plus petite, on sera assuré que la vraie valeur de tombe entre ces deux-là, et l’on pourra ensuite, par d’autres substitutions, approcher davantage de cette valeur. Si l’on ne pouvait pas rencontrer deux substitutions qui donnent des résultats de signes contraires, il n’y aurait alors qu’à opérer suivant les règles que j’ai données dans mon Mémoire sur la résolution des équations numériques (Mémoires de 1767), et par lesquelles on est toujours sûr de découvrir et de déterminer aussi exactement que l’on veut toutes les racines réelles d’une équation quelconque.

Ayant trouvé une valeur convenable de on aura celles de et de ensuite celles de et de enfin celles de et qui feront connaître d’abord la position de l’orbite (3), et l’on connaîtra aussi en même temps la valeur du paramètre au moyen de l’équation

13. Connaissant et on connaîtra, si l’on veut, la distance de la comète à la Terre, ainsi que les coordonnées du lieu de la co-