Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 7.djvu/482

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mète dans son orbite, pour chacune des six observations, au moyen des formules du no 4 ; on connaîtra donc aussi le rayon vecteur de la comète, que je désignerai par et qui est

Or l’équation d’une section conique quelconque rapportée au foyer est

dans laquelle est le demi-paramètre, et sont deux constantes telles que, si l’on nomme l’excentricité et l’anomalie qui répond au nœud ascendant, c’est-à-dire la distance du nœud au périhélie de l’orbite, on a

Je ne donne point la démonstration de ces formules, parce qu’elle me mènerait trop loin, et qu’il n’est pas d’ailleurs difficile de la trouver, d’après les propriétés connues des sections coniques.

Substituant donc dans l’équation les valeurs de et qui répondent à deux observations quelconques, comme à la première et à la dernière, pour les prendre le plus éloignées qu’il est possible, on aura deux équations, au moyen desquelles on déterminera sur-le-champ les valeurs de et de , puisque celle de est déjà connue.

Ayant les valeurs de et de on connaîtra l’angle par l’équation

et l’excentricité par l’équation

les angles et étant connus par le mayen des quantités et (3).