Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 7.djvu/50

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qu’il y ait un des nombres qui soit divisible par or il est clair que ce ne peut être le dernier ; ainsi il y aura sûrement une valeur de moindre que laquelle rendra divisible par et il est clair en même temps que le quotient sera moindre que donc il y aura toujours une valeur entière et positive de moindre que et une autre valeur pareille de et moindre que lesquelles satisferont à l’équation

24. On voit par là que les nombres et sont, parmi les nombres moindres que et ceux qui rendent la formule le plus petite.

Nous dénoterons, pour plus de simplicité, les nombres et par et on aura ainsi la condition et les quantités seront les deux minima consécutifs dans la série des valeurs de en prenant pour et tous les nombres qui ne surpassent pas et ces minima seront de signes contraires, et le second immédiatement plus grand que le premier.

Il est clair qu’on peut trouver de même deux autres nombres et moindres que et et qui aient avec ceux-ci la même relation que et ont avec et Ainsi, comme est de signe contraire à il faudra faire

et la quantité sera de signe contraire à et plus grande que celle-ci ; mais en même temps elle sera plus petite que toute autre valeur de tant que et seront moindres que et En continuant le même raisonnement, on trouvera encore des nombres moindres que tels que

et qui rendront la quantité du signe contraire à et plus grande que mais moindre que si l’on prenait pour et d’autres nombres moindres que et et ainsi de suite.