Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 7.djvu/504

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Par menons la ligne parallèle à abaissons de la perpendiculaire sur le plan de l’écliptique, et traçons les lignes et qui joignent le lieu réduit de la planète aux points la ligne perpendiculaire à enfin joignons les points et par la droite

Appelons maintenant

le rayon de l’orbite de la planète ;
l’argument de la latitude ;
l’inclinaison de l’orbite sur l’écliptique ;
le rayon de l’orbite terrestre ;
la longitude du Soleil comptée à partir du nœud ascendant de la planète, ou l’excès de la longitude du Soleil sur la longitude du nœud de la planète.

On aura dans notre figure (l’angle dans le plan de l’orbite de la planète et l’angle dans le plan de l’écliptique sont droits) ; puis et Enfin soit la longitude géocentrique de la planète comptée à partir de son nœud ascendant, ou l’excès de sa longitude géocentrique sur la longitude de son nœud ; on aura, dans la figure, puisque nous avons supposé que était le lieu de la planète réduit à l’écliptique.

XXII.

Cela posé, on a

mais

donc

Cette formule n’est pas tout à fait de la même forme que celles que