Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 7.djvu/547

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et que, de même, la série sera composée d’autant de progressions géométriques dont les premiers termes seront

et dont les raisons seront les mêmes que pour la série

Ces deux séries seront par conséquent toujours du genre de celles que l’on nomme récurrentes, et dont la propriété est qu’il y a constamment la même relation entre un certain nombre de termes successifs ; cette relation étant la même que celle des puissances successives de l’inconnue dans une équation qui aurait pour racines les raisons des différentes progressions géométriques qui composent la série récurrente, ainsi qu’il est démontré dans plusieurs Ouvrages.

9. Lors donc qu’on aura formé la série des différences successives on examinera d’abord si cette série va en diminuant, auquel cas on pourra faire usage de la formule du no 4.

Si l’on voit que cette série n’est pas décroissante, on la partagera en ces deux et l’on examinera si elles sont des progressions géométriques qui ont la même raison. Alors, nommant cette raison, c’est-à-dire le quotient d’un terme quelconque divisé par le précédent, on aura

d’où

Ensuite on aura

d’où l’on tire

par où l’on connaîtra le coefficient ainsi que les deux angles et ainsi l’on aura

pour expression du terme général de la série primitive donnée.