tera ces trois quantités par relativement à la tranche dont la distance à un plan fixe et perpendiculaire à l’axe est actuellement et était à l’origine du mouvement ; en sorte que soient des inconnues qu’il s’agira de détermineren fonctions de et
On a d’abord
L’épaisseur de la tranche que l’on considère était à l’origine du mouvement ; elle est devenue au bout du temps son volume a changé dans le même rapport, et sa densité en raison inverse ; si donc on appelle la densité de la poudre ou du gaz à l’origine, on aura
D’après la loi de Mariotte, on prend ordinairement la pression proportionnelle à mais, pour plus de généralité, Lagrange la représente par une puissance de la densité ; d’où il résulte qu’on a
étant la force élastique du gaz à l’origine du mouvement, laquelle force est rapportée à l’unité de surface, et peut être exprimée par un poids en désignant par la gravité et par une ligne d’une très-grande longueur.
Il ne restera donc plus que l’inconnue à déterminer. Or, si l’on appelle l’aire de la section intérieure du canon, perpendiculaire à son axe, la force motrice de la couche fluide qui répond à sera puisque sa masse est comme à l’origine du mouvement ; d’ailleurs la pression qui la pousse dans le sens de étant celle qui la pousse en sens contraire s’en déduira, abstraction faite du signe, en y mettant à la place de et sera conséquemment on aura donc
ou simplement
pour l’équation d’où dépendra la valeur de En substituant la valeur de et faisant, pour abréger,
elle deviendra
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Ces différentes équations sont indépendantes de l’état initial du fluide, et auront encore lieu lorsqu’à l’origine du mouvement ses différentes couches ont reçu des vitesses et éprouvé des déplacements quelconques ; en sorte que les valeurs de et qui répondent à