Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 7.djvu/615

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En substituant cette valeur dans l’équation (7), je néglige et dans son second membre, où ces quantités se trouveraient divisées par qui est toujours très-grand ; par la même raison, je néglige aussi mais il faudra conserver parce que la différentiation relative à donne à cette quantité un facteur très-grand, qui fait disparaître le diviseur . En observant d’ailleurs que la valeur de satisfait déjà à l’équation (7), abstraction faite des termes dépendants de on trouve

Au lieu de si l’on prend une autre variable indépendante, il faudra remplacer par

et, si cette autre variable est , il suffira, au degré d’approximationoù nous nous arrêtons, de prendre pour sa valeur donnée par l’équation (6). On en déduit

ce qui change l’équation précédente en celle-ci

La valeur de qui s’en déduira devra en outre s’évanouir pour et puisque alors doit coïncider avec et or on remplit cette condition et l’on satisfait à cette équation en prenant

étant un nombre entier et positif, une constante indéterminée qui pourra dépendre de une fonction de et déterminée par l’équation

(11)

et la caractéristique désignant une somme relative à qui s’étendra depuis jusqu’à À cause du coefficient indéterminé on pourra supposer que se réduit à l’unité quand d’ailleurs, à l’origine du mouvement, pour que soit zéro, il faudra que le soit aussi ; on déterminera donc les deux constantes arbitraires qui seront contenues dans l’intégrale complète de l’équation (11), de sorte qu’on ait simultanément