Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 8.djvu/113

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pour trouver la plus grande commune mesure, conformémentà la manière usitée de réduire les fractions ordinaires en fractions continues.

Pour pouvoir employer cette méthode en toute sûreté ; il faudrait faire la même opération sur les deux nombres et et n’admettre ensuite que la partie de la fraction continue qui proviendrait également des deux opérations ; mais la méthode précédente paraît plus commode et plus simple.

81. Voyons maintenant d’autres moyens pour simplifier encore la recherche des valeurs entières approchées dans les différentes équations transformées. Soit

une quelconque de ces équations, dans laquelle il s’agit de trouver la valeur entière approchée de que nous désignerons en général par cette équation, étant dérivée de l’équation proposée en sera du même degré que celle-ci, et aura par conséquent le même nombre de racines, que nous supposons égal à .

Nous avons trouvé en général (no 79)

ce qui se réduit à

mais

le signe supérieur étant pour le cas où le quantième de la fraction est pair, et l’inférieur pour celui où ce quantième est impair ; donc on aura