Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 8.djvu/203

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s’en convaincre aisément par des exemples ; ainsi l’équation

a pour transformée en

où l’on voit que deux variations de signe ont disparu ; cependant, elle n’a pas de racines entre et

Mais, si le nombre des variations de signe qui disparaissent d’une transformée à la suivante était impair, on en pourrait toujours conclure l’existence d’une racine réelle positive, car cela ne peut arriver à moins que le dernier terme pe change de signe. Or il est visible que les derniers termes des transformées en ne sont autre chose que les résultats des substitutions de et de à la place de dans la proposée, parce que ces transformées se réduisent à leur dernier terme en y faisant ainsi il doit nécessairement y avoir une racine réelle entre et (Chap. I, no 1 ). La transformée en de l’équation ci-dessus est

qui a une variation de moins que la précédente aussi y a-t-il une racine de la proposée entre et


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