Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 8.djvu/272

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17. Ainsi, comme nous avons déjà trouvé plus haut, pour les racines et de l’équation on a la formule

en ne continuant la série que tant qu’il y a de puissances positives de si l’on continue cette même série à l’infini sans aucune interruption, on aura alors la valeur du seul terme en prenant pour la plus petite des deux racines et et même on pourra y faire positif ou négatif à volonté.

Les deux racines de l’équation étant et celles de l’équation seront et et l’on aura

étant supposée la plus petite des deux racines. Ainsi la série

en ne retenant que les puissances positives de c’est-à-dire les puissances négatives de sera égale à

étant un nombre entier quelconque, et, si l’on continue la série à l’infini, elle deviendra égale à

étant un nombre quelconque positif ou négatif.

La première partie de cette proposition est facile à vérifier par