Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 8.djvu/295

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produit en donnant successivement à toutes leurs valeurs, pourra représenter toutes les racines de l’équation et que celles de ces racines qui seront exprimées par en excluant l’unité des valeurs de auront les mêmes propriétés que les racines de l’équation lorsque est un nombre premier.

Et ainsi de suite.

11. Mais, si l’on avait étant un nombre premier, en prenant pour une quelconque des racines de l’équation il est clair que serait aussi racine de l’équation et que le serait aussi. On prendrait donc, dans ce cas, pour une quelconque des valeurs de et l’on aurait également pour l’expression de toutes les racines de

De même, si en conservant les valeurs de et on ferait de plus et l’on aurait pour l’expression de toutes les racines de en donnant successivement à toutes leurs valeurs. Et ainsi de suite.

12. Donc, en général, si et que soient respectivement des racines quelconques des équations

étant des nombres premiers ; si l’on fait de plus

on aura

pour l’expression générale des racines de l’équation en donnant successivement à toutes les valeurs dont ces quantités sont susceptibles chacune en particulier.

On voit par là que, pour avoir les racines de l’équation à deux termes lorsque n’est pas un nombre premier, il suffit de résoudre des équations semblables des degrés dont les exposants soient les nombres premiers qui composent le nombre