Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 8.djvu/324

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posable en équations du second degré, telles que

dans lesquelles dépend d’une équation du degré de la forme

comme nous l’avons vu dans la Note X (no 14).

De cette manière on avait pu résoudre l’équation

parce qu’elle se réduit à une équation du troisième degré ; mais on était arrêté à l’équation

qui ne se réduit par ce moyen qu’à une du cinquième.

2. On en était là lorsque M. Gauss donna, en 1801, dans son excellent Ouvrage intitulé Disquisitiones arithmeticæ[1], une méthode aussi originale qu’ingénieuse pour réduire la résolution de l’équation

lorsque est un nombre premier, à la résolution d’autant d’équations particulières que le nombre contient de facteurs premiers, et dont les degrés soient exprimés par ces mêmes facteurs. Ainsi l’équation

ne demande que la résolution de deux équations du second et d’une du troisième, parce que L’équation

  1. Cet Ouvrage vient d’être traduit en français, sous le titre de Recherches arithmétiques, chez Courcier.