Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 8.djvu/53

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laquelle, à cause que est la valeur approchée de deux racines, aura nécessairement (no 19, 2o) deux racines plus grandes que l’unité.

J’essaye d’abord si je peux trouver les valeurs approchées de ces deux racines par la substitution des nombres entiers et, comme il n’y a que le terme de négatif, il suffira (no 13, 1o) de pousser les substitutions jusqu’à ce que l’on ait c’est-à-dire jusqu’à or, en faisant j’ai les résultats d’où je conclus que les racines cherchées sont, l’une entre les nombres et et l’autre entre les nombres et de sorte que les valeurs approchées de seront et

On fera donc :

1o et l’on aura

équation qui n’aura plus qu’une racine réelle plus grande que l’unité (no 19, 2o) ; ainsi l’on supposera successivement jusqu’à ce que l’on trouve deux substitutions consécutives qui donnent des résultats de signe contraire ; or on trouve que donne et donne donc sera la valeur entière approchée de .

On fera donc et, substituant, on aura, en changeant les signes,

On supposera de même et l’on trouvera que la valeur entière approchée de sera

On fera et ainsi de suite.

2o On fera et, substituant dans l’équation précédente en on aura, après avoir changé les signes,

cette équation n’aura, comme la précédente én qu’une seule racine réelle plus grande que l’unité, de sorte qu’il n’y aura qu’à faire