Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 8.djvu/81

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une transformée dans laquelle il est aisé de voir que le premier terme sera

et que le dernier sera, Or, puisque la vraie valeur de dans la transformée précédente tombe entre ces deux-ci et entre lesquelles il ne se trouve aucune autre valeur de (hypothèse), il s’ensuit qu’en faisant ces deux substitutions dans l’équation en on aura nécessairement des résultats de signes contraires ; car il est facile de concevoir qu’il n’y aura, en ce cas, qu’un seul des facteurs de cette équation qui pourra changer de signe en passant d’une valeur de à l’autre ({n°

). Mais la supposition de donne le résultat (tous les autres termes devenant nuls vis-à-vis de celui-ci), lequel est de même signe que le coefficient donc il faudra que la supposition de donne un résultat de signe contraire à mais ce résultat est égal à}}

donc, puisque cette quantité est en même temps le coefficient du premier terme de l’équation transformée en dont le dernier terme est il s’ensuit que cette transformée aura nécessairement ses deux termes extrêmes de signes différents.

Et l’on peut prouver de la même manière que cela aura lieu, à plus forte raison, dans toutes les transformées suivantes.

Cela posé, puisque l’équation proposée

donne les transformées (no 52)

il s’ensuit de ce que nous venons de démontrer qu’on parviendra