Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, II.djvu/119

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

je suis persuadée d’avance que vous m’accorderez au moins le sentiment de la pitié.

Je m’emparai avec empressement du cahier qu’elle me présentait, et j’y lus, non sans beaucoup d’étonnement, l’espèce de confession suivante :

« Si le repentir et les remords pouvaient expier les torts d’une malheureuse trop faible pour subjuguer ses sens, vous seriez aujourd’hui suffisamment vengé ; mais comme je ne puis y réussir qu’en vous mettant à même de réparer tout le mal que j’ai pu vous faire, apprenez à quel point devient criminelle une femme qui cède à la violence de ses passions.