Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, II.djvu/157

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naissance en me pressant affectueusement dans ses bras. Il m’assura de sa vive reconnaissance, et me répéta souvent qu’il n’oublierait jamais un pareil service. Il me donna en outre sa parole de me réconcilier avec mon père, et me promit, en attendant, de faire alléger les rigueurs de ma captivité, jusqu’à mon prochain élargissement. J’osai ajouter foi à de semblables protestations d’amitié. Quelle erreur ! le lendemain même je fus enseveli de nouveau dans la profondeur des cachots, les traitemens que l’on me fit éprouver furent plus durs que jamais.

Tel était alors, mes enfans, le caractère de l’homme en place ; au