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Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, II.djvu/158

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moment où, sans pudeur, il nous tendait une main protectrice, il signait de l’autre l’arrêt qui nous proscrivait ; la fortune, presque toujours, éblouit l’homme puissant au point de se croire pour jamais à l’abri de ses revers ; il regarde comme au-dessus de lui d’avoir de vrais amis, et, dans son délire, il suppose le reste des mortels uniquement fait pour l’encenser ; la foule de bas adulateurs qui l’environnent, le confirme dans cette idée, et l’homme étant par lui-même naturellement égoïste, devient sot, dur et méchant, lorsque les hasards l’ont placé au faîte du pouvoir ; une simple observation devient à ses yeux un outrage ; une