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Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, II.djvu/75

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obscur qu’ils vinrent achever d’empoisonner ma pénible existence.

Au-dessous du logement que j’occupais, vivait une dame âgée et infirme, et qui n’avait pour toute société qu’une fille unique, qui, quoique dans l’âge des plaisirs, semblait y avoir renoncé pour ne s’occuper que de sa mère. Je ne vous en ferai point l’éloge, il me serait impossible de vous la dépeindre telle que je la vis ; d’ailleurs le témoignage d’un amant pourrait devenir suspect : aussi je me contenterai de vous rendre compte des détails de notre liaison, et de la manière dont je fis la connaissance de cette femme estimable.