Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, II.djvu/80

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promptitude de l’éclair, et me laissa livré à mes réflexions.

Combien est injuste, me dis-je alors, celui qui ose accuser la providence ! au moment où je me croyais abandonné du monde entier, un ange consolateur vient pénétrer dans l’asyle des souffrances ; sa présence seule est un baume consolant, cent fois plus efficace que tous les secours que je dois à sa générosité ; elle m’engage à vivre, ah ! sans doute elle prend quelqu’intérêt à mon sort ! peut-il exister un plus grand bonheur ? Non, non, jamais l’homme ne doit se défier de la bonté divine : malheur à celui qui ose en douter !

La journée se passa sans revoir