Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, II.djvu/81

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ma charmante voisine. Le soir j’entendis ma porte s’ouvrir, mon cœur tressaillit ; mais ce n’était point elle, c’était sa mère… J’éprouvai, je crois, un léger mouvement d’humeur ; cependant je me radoucis, en songeant que cette mère était celle d’Éléonore. Je fus même très-sensible à ce nouveau témoignage d’intérêt ; car désormais tout ce qui avait rapport avec cette femme aimable, eut à mes yeux un prix inestimable. J’acceptai donc, avec une vive reconnaissance, les secours de sa mère, et je les baignai de larmes d’attendrissement.

Plusieurs jours s’écoulèrent sans revoir ma chère Éléonore. Ses