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Toutes les terminaisons contenues dans notre vocabulaire découlant des voyelles A, E, I, O et U, les rimes comprises dans cet ouvrage sont formées de tous les sons qu’entrainent ces voyelles entourées indifféremment des consonnes de l’alphabet.

Pour les rimes formées de ces syllabes, nous nous sommes rapporté exclusivement aux terminaisons de la langue française, en respectant toutefois la prononciation wallonne. (Voir les règles ci-après.)

Pour trouver, dans ce dictionnaire, la signification française d’un mot wallon, il faut d’abord chercher ce mot par sa terminaison, c’est-à-dire à sa syllabe qui sert de rime au versificateur. Par exemple, pour trouver Armonica, il faut chercher sous la rubrique A dans les mots commençant par A et terminant par CA. De même pour Foche, on le trouvera sous la rubrique OCHE, dans les mots commençant par F.

Et ainsi de suite pour tous les mots wallons.

En résumé, les rimes étant classées par ordre alphabétique, il faut donc, après avoir trouvé la rubrique, prendre pour guide la syllabe finale et rechercher le mot dans le groupe où il doit être classé. C’est ainsi que pour avoir le substantif pèhon, on le trouvera sous la rubrique ON, dans le groupe des rimes en hon, au nombre des mots commençant par P, tels que prihon, c’est-à-dire après les rimes en gon et avant celles en ion.

Il suffit du reste de s’exercer quelques instants pour comprendre le mécanisme de cet ouvrage aussi utile pour les écrivains wallons qu’instructif pour tout le monde en raison de sa traduction française.

Nous avons l’espoir que tous les écrivains wallons voudront reconnaître les mérites de notre œuvre et qu’après s’être inspirés des règles établies ci-après quant à la manière d’écrire la terminaison des mots renfermés dans ce dictionnaire, ils ne tarderont pas à se conformer à l’orthographe adoptée par le Caveau Liégeois.

Enfin, on remarquera que nous n’avons employé dans cet ouvrage aucune lettrine, aucun chiffre, ni signe indiquant la prononciation des mots, celle-ci s’imposant d’elle-même par la manière claire et simple avec laquelle nous écrivons aujourd’hui le wallon d’après les règles d’orthographe de la langue française.

Joseph WILLEM.