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CONTES DE NOËL

Le matin du quatrième jour les arbres, courbés par la tourmente, redressaient leurs panaches ruisselants. Le soleil revenait sécher les pleurs de la nature qui souriait à travers ses larmes en revoyant son radieux époux…

La pauvre serine épuisée, affaissée sur une branche, buvait languissamment des gouttes de pluie qui tremblaient sur une feuille de peuplier… Soudain, elle se redresse et bondit. Elle a entendu… Oui, ce ne peut être que lui !… Un petit cri bien faible, presque imperceptible ; mais pourquoi son cœur s’est-il arrêté à cette voix, pourquoi bat-il maintenant à se briser ! Elle attend inquiète,