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CRITIQUE LITTÉRAIRE.
Exposition de la Foi musulmane, traduite du turc de Mohammed ben Pir-Ali Alberkevi, avec des Notes, par M. Garcin de Tassy • suivie du Pend-nameh, poème de Saadi, traduit du persan, par le même ; et du Borda, poème à la louange de Mahomet, traduit de l’arabe, par M. le baron Silvestre de Sacy, 1 vol. in-8°. Paris, 1822, de x et 166 pages (1).
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Malgré la grande important politique de ]a langue turque, elle est généralement peu cultivée par lea personnes qui se livrent à l’étude des langues orientale ^ excepté par pelles ; qui sont obligées de s’en occuper par état. Cette langue est pourtant belle, majestueuse, sonore et très-riche. ,San§ compter les emprunts que la littérature turque a faits aux Arabes et aux Persans, elle est assez riçhe de son propre fonds : elle possède un grand nombre d’ouvrages de diifértns genres, dont plusieurs seraient de nature $ piquer la curiosité des lecteurs européens. Une des causes qui retardent les progrès que nous pourrions faire dans l’é-

(1) Chez G. Dufour et Ed. d’Ocagne ; libraires, quai Voltaire, n° 13, Prix : 3 francs.

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