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mode pour l’usage. En 1820 7 M. Firalow, attaché au collège des affaires étrangères, à St.-Pétersbourg, publia l’Autodidacte géorgien et russe ; Pétersbourg, un vol. in-4o. C’est une méthode pour qu’un Russe puisse apprendre seul le géorgien. Cet ouvrage, qui est assez confus, contient cependant quelques notions utiles. M. Klaproth fait ensuite connaître une grammaire géorgienne manuscrite, expliquée en italien, qui est en sa possession. Il pense qu’à l’aide de cet opuscule et des ouvrages déjà mentionnés, on pourrait rédiger une nouvelle grammaire, plus complète et plus exacte que toutes les autres, et suffisante pour donner une juste idée de la langue géorgienne, encore si lieu connue en Europe.

Après cette lecture, M. Klaproth a présenté à la Société un recueil d’environ trois mille mots géorgiens, interprétés en russe et en allemand, et il a fait offre de mille ou quinze cents autres mots qui sont à sa disposition. Le tout pourrait servir à composer un petit vocabulaire, qui ne serait pas sans utilité pour les personnes qui veulent se livrer à l’étude de la littérature géorgienne. L’examen de ce vocabulaire est renvoyé à une commission composée de trois membres, MM. Klaproth, Saint-Martin et Amédée Jaubert, lesquels se réuniront avec le bureau, pour en faire un rapport à la Société.

M. Klaproth lit ensuite un Mémoire sur quelques ma monumens antiques trouvés en Sibérie. La séance est terminée par la lecture d’un conte traduit du persan par M. de Chézy.

Ouvrages offerts à la Société :

Par M. Jomard : Description d’un Étalon métrique orné d’ hiéroglyphes, découvert dans les ruiness de Memphis, par les soins de M. Drovetti. — Par M. Knatchbull :