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JANVIER-FÉVRIER 1912.

du plus grand nombre des lettres d’après des lois que nous allons essayer de formuler.

Nous avons adopté ici une écriture intermédiaire entre les formes dpe yig et ’kyug yig, laquelle est en fait la plus employée par les écrivains et les copistes. Après l’alphabet nous décrirons les déformations des groupes de lettres, puis nous exposerons les lois des réductions de mots et les ferons suivre d’un dictionnaire des mois réduits les plus usuels.

VOYELLES.

Les signes-voyelles

i, u, e, o
deviennent en cursive
ou , , , .

Quelquefois i et e sont prolongés vers le bas jusqu’à tenir lieu de point intersyllabique. Ce point en cursive est un trait de la même hauteur que les lettres.

Les signes-voyelles supérieurs toujours isolés ne modifient pas les lettres qu’ils affectent. L’u est en général relié à la lettre, simple (1) et se combine avec les lettres souscrites (3).

LETTRES SOUSCRITES.

Le ya souscrit doit être très recourbé vers le haut pour ne pas être confondu avec d’autres formations (2). Le ra souscrit doit être très recourbé vers le bas. Tandis qu’il est à gauche dans l’imprimerie il est à droite en cursive (4) ; mais il repasse à gauche avec l’u (5). Il n’y a ainsi aucune