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L’ÉCRITURE CURSIVE TIBÉTAINE.

2. On supprime les lettres radicales et leurs préfixes des syllabes secondaires, mais on fait suivre de leurs affixes la lettre radicale de la première syllabe. Si les syllabes secondaires n’ont pas d’affixe, on conserve celui de la première syllabe. Ex. :

སྡུག་བསྡལ་ s’écrit སྡུལ་

3. On supprime les lettres suscrites des syllabes secondaires, mais on souscrit leurs lettres souscrites sous la radicale de la première syllabe, si celle-ci n’est pas elle-même affectée de la même lettre souscrite. On souscrit de même quelquefois la radicale de la deuxième syllabe. Ex. :

སྦྱོར་སྒྲོལ་ སྦྱྼལ་

4. Tous les signes-voyelles du mot sont conservés et superposés dans leur ordre sur (sous pour l’u) la radicale de la première syllabe ; quelquefois sur ou sous une affixe incorporée. Ex. :

དོན་ཡོད་གྲུབ དནྲཽུདབ་

Remarque. — Si cette radicale est affectée d’un u , ainsi qu’une syllabe secondaire, on ne met pas toujours le deuxième u , peut-être à cause de la confusion possible avec ra souscrit et u.

ra et la terminant la première syllabe, ou radicales d’une syllabe secondaire, peuvent se souscrire à la radicale ; mais ra et la affixes d’une syllabe secondaire se transcrivent à leur rang à la suite de la radicale de la première syllabe comme les autres affixes. Ex. :

གཙུག་ལག « science » གཙླུག​