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Page:Journal asiatique, série 11, tome 5.djvu/518

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MAI-JUIN 1915.

(mes) doigts tremblants, qui sont prêts à me refuser leur service (litt. : à se dissoudre), en l’année 1501, au mois de Nisan (avril 1190), dans le monastère même de Mar Barṣauma[1] .....


2o On lit, p. 76 du Catalogue de M. Zotenberg, ms. 113 (fin) :

Papier. Moy., xive siècle.

Il faut lire :

Papier. Moy., xiie siècle[2].

Car M. Zotenberg vient d’écrire que le 113 est de la même main que le 167, et se trouve donc être aussi un autographe de Michel. Nous avons confirmé cette attribution, par la comparaison du ms. 113 avec le ms. syriaque 51 du Vatican[3], dans la Revue de l’Orient chrétien, t. XIX, no 4, Sur quelques autographes de Michel, patriarche d’Antioche, p. 390-393.


3o On lit, p. 123 du Catalogue, ms. 175 :

Ce ms. est de la même main que les nos 107, 162, 167 et 169 : xvie siècle.

  1. Nous donnons la transcription, la traduction et le fac-simile du colophon entier dans Revue de l’Orient chrétien, t. XIX, fasc. 4, dans un article intitulé Sur quelques autographes de Michel le Syrien, que nous avons lu à l’Académie des inscriptions le 14 mai 1915.
  2. Les ordinations inscrites avant le folio 1 sont beaucoup moins intéressantes que celles du manuscrit 110, infra 14o, parce qu’elles ne donnent ni le nom du prélat ni celui de la ville. On trouve les diacres ܥܟܪ ܐܠܗ et ܕܘܝܕ pour l’église de ܡܪܬܝ ܫܡܘܢܝ ou 1890 (1579) ; les diacres ܐܠܝܐ, ܕܘܝܕ et les prêtres ܥܒܪ ܐܠܕܐܝܡ et ܝܫܣܥ pour l’église de ܒܘܪܓܣ et les diacres ܣܐܥܝܕܐ et ܓܡܥܗ pour l’église de ܬܘܡܐ.
  3. Ces deux manuscrits — mais surtout le 167, dont l’attribution ne laisse place à aucun doute — nous présentent les deux écritures dont Michel s’est servi pour écrire le corps de sa Chronique et les colonnes marginales. Les scribes successifs ont encore conservé ces deux écritures pour la plus grande partie du fascicule 1. Dans les fascicules suivants les trois colonnes sont de la même écriture.