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Page:Journal asiatique, série 2, tome 1.djvu/418

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མིང་གི་རྒྱ་མཚོ་ Ming ghi ghia mtsho ; en mongol, , c’est-à-dire, la Mer des dénominations, et en chinois, 海明 Ming hai, ou la Mer de la clarté. L’autre est le Vocabulaire bouddhique en cinq langues, duquel j’ai parlé plus haut. Le troisième est un Vocabulaire chinois-tubétain, fait dans le xv.e siècle. Le résultat de cette comparaison motive, comme on va le voir, le jugement que nous avons porté de l’ouvrage publié à Sérampore.

Parlons d’abord des omissions qui y sont fréquentes : une des plus singulières est celle du mot ཆུ་ tch’ou, qui signifie eau. Le Lexique tubeto-anglais donne bien le terme tch’ou, mais il l’explique par urine. On y cherche aussi en vain plusieurs autres mots essentiels et d’un usage fréquent, comme les suivans :


གཞུང་ shoung, rivière. རྒྱ ghia, bosquet de saules.
རོང​་ rong, vallée étroite. བྱག​་ djagh, cime de rocher.
སོག​་ sogh, prairie, pâturages. ཀྱ་ kya, blanc.
ལྕང་ལོ་ tchang lo, འུ་ཡུག​་ oûyough, brouillard dans les montagnes.
et ལྕང་མ་ tchang-ma, saule, osier. ཁྲོ་ཕུ་ t’ho phou, mine de fer.