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l’Andria ou Enderi, qui se jette tout auprès dans la mer Caspienne.

Au sud, le Chirwan, où se lisent les noms de Chamakhia, et de Bakou, le Qarabagh, et Gandja, sa capitale. Ici, le Mtcwar est nommé მ. (i. e. მდინარე), გურა, le fleuve Coura.

Enfin, de ce côté, la carte se termine par une mer nommée ზღვის ჟაჰიისა ანუ ხუალიმისა ანუ გუოგანისა, Mer de Caspia, ou de Khwalim[1] ou de Gourgan[2]. La dénomination de mer de Khwalim nous est étrangère.

Au nord-ouest du Karthli est l’Iméreth, en vert vif, comprenant, comme avant le démembrement, les Souanes, la Mingrélie, le Gouria, et se prolongeant sur la côte au nord de la mer Noire, jusque par delà Bidchwinta. Dans l’Iméreth proprement dit, qui occupe les deux rives du Phase, jusqu’à la chaîne de montagnes qui sépare ce pays de l’Akhaltzikhé, on lit les noms de Kouthaïs, du Rion et de la Quirila, son affluent, et l’on distingue, mais en petit nombre, le cours de quelques ruisseaux tributaires du Rion.

  1. Ce nom est le même que celui de mer des Khwalises, que les Russes donnaient autrefois à la mer Caspienne. Elle tirait ce nom d’un ancien peuple nommé Chliates ou Choliates. J’en ai parlé fort au long dans les notes de la nouvelle édition que j’ai donnée de l’Histoire du Bas-Empire, de Lebeau, tom. X, pag. 61, not. 1, et p. 65, n. 7. — Note du Rédacteur.
  2. Ce nom est celui du Djordjan, province de Perse, qui est l’Hyrcanie des anciens. — Note du Rédacteur.