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Les deux derniers sont si courts qu’ils peuvent être transcrits en totalité. Un échantillon du premier sera suffisant pour en donner une idée.

SAPTA BOUDDHA STOTRA.

« J’adore Djinendra, le feu qui consume la douleur, le trésor de la science sacrée, que tout le monde vénère, qui a porté le nom de Vipasvi, qui est né de la race des monarques puissans dans la ville de Bandoumatti, qui a été pendant quatre-vingt mille ans l’instituteur des dieux et des hommes, et par lequel, doué des dix sortes de pouvoirs, le degré de Djinendra fut obtenu au pied d’un arbre Pátalá ».

J’adore Sikhî, la mine de sagesse éternelle, le sage suprême qui a traversé les bornes du monde, qui est né d’une race royale dans la grande cité d’Arouna, dont la vie, ornée de toutes les perfections, s’est prolongée jusqu’au terme de soixante-dix mille ans, par lequel, par affection pour le genre humain, la sainte sagesse fut obtenue au pied d’un Pandarîka ».

J’adore Vîsvahoû, l’ami de l’univers, le roi de vertu, qui est né à Anoupamâ, de la race de monarques illustres dont la vie a duré soixante mille ans, et qui, ayant triomphé des afflictions terrestres, obtint l’immortalité au pied d’un arbre Sâl ».

J’adore Krakoutchtchanda, le seigneur des pénitens, l’incomparable Sougata, la source de perfection, qui est né à Kchemavatî, d’une famille de brahmanes révéré par les rois ; la vie de ce trésor de perfection fut de quarante mille ans, et il obtint au pied d’un arbre