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Page:Journal asiatique, série 6, tome 5-6.djvu/764

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AOÛT-SEPTEMBRE 1865.

formes postérieures et dégénérées du pehlevi monumental, qui établissaient la transition entre celui des inscriptions et celui des manuscrits. MM. Krafft[1], Edward Thomas[2] et Mordtmann[3] ont suivi la voie ouverte par M. Olshausen, et même le dernier de ces érudits, en 1854, a rassemblé en un corps de doctrine l’état actuel de la science sur les monnaies pehlevies[4].

En même temps M. Rawlinson, dans les notes qu’il a jointes à la publication du texte perse de la grande inscription cunéiforme de Behistoun[5], consacrait un certain nombre d’observations à quelques-unes des expressions que l’on rencontre dans les textes monumentaux des Sassanides, et, serrant de plus près, grâce aux documents nouveaux que l’on possède aujourd’hui, l’interprétation philologique de ces expressions, proposait plusieurs changements à l’alphabet de M. de Sacy.

Ker-Porter[6] avait rapporté les copies de plusieurs inscriptions, provenant toutes des environs de Persépolis, où l’on remarquait, outre le texte grec, un

  1. Wiener Jahrbücher der Literatur, t. CVI, Anzeigeblatt.
  2. Journal of the Royal Asiatic Society, t. XII, part. ii. Numismatic chronicle, t. XV, p. 180-187.
  3. Zeitschriftderdeatsch..morgenl. Gesellsch. t. II, p. 108-116.
  4. Erklärung der Munzen mit Pehlvi-Legenden, dans le Zeitschr. der deutsch. morgenl. Gesellsch. t. VIII, p. 1-194. — Le même M. Mordtmann a publié tout récemment, dans le t. XVII du Zeitschr. der deutsch. morgenl. Gesellsch. (p. 1-52), un mémoire fort intéressant sur les pierres gravées à légendes pehlevies.
  5. Journal of the Royal Asiatic Society, t. X, p. 118 sqq.
  6. Travels, pl. XXII, p. 548 ; pl. XXVIII, p. 572.