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Page:Journal asiatique, série 6, tome 5-6.djvu/778

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AOUT-SEPTEMBRE 1865.

sur les sceaux et sur les monnaies. C’est le pehlevi monumental. « Cette écriture, dit Mohammed-ibn-Ischak, se compose de 28 lettres. » Il est probable qu’il compte les 28 lettres de l’alphabet des manuscrits comme existant dans celui des monuments, quoique cinq d’entre elles n’y eussent pas de signes distincts, et qu’il compte aussi comme lettres quelques ligatures abréviatives très-usuelles. C’est de cette façon que dans l’alphabet publié par Anquetil le nombre des lettres pehlevies est porté i 26, au lieu de 2 3. L’auteur du Fihrist donnait l’alphabet de cette écriture ; malheureusement cet alphabet s’est tellement défiguré sous la main des copistes successifs que dans le manuscrit de Paris, dont nous avons fait usage, on ne peut plus rien y discerner.

Mohammed-ibn-Ischak mentionne ensuite[1] une seconde écriture, du nom de كشتح comme la précédente, « qui servait, dit-il, dans les livres de médecine et de philosophie, » et probablement dans tous les manuscrits. La liste de l’alphabet suivait. Dans l’exemplaire de la Bibliothèque impériale, au milieu de caractères tellement déformés qu’on ne saurait plus les reconnaître, on distingue encore avec certitude dans cette liste les lettres :

[image]

Une troisième forme de caractères servait d’écriture secrète pour le cabinet du roi[2].

  1. Fo 16 recto.
  2. Ibid.