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Page:Journal asiatique, série 9, tome 1-2.djvu/405

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UN TEXTE INÉDIT D’ASSURBANIPAL.

Si c’est vraiment le groupe [Image à insérer] qui se rencontre dans le passage à moitié effacé de W. A. I., II, 39 2 g, la proximité de mots tels que ašamšutum, milum, sert déjà à nous indiquer l’idée radicale de la signification ; mais la glose [Image à insérer] , qui est restée tout à fait claire, nous fait presque atteindre à la certitude. Car [Image à insérer] ne semble être qu’une prolongation (comme dibba de dib, sigga de sig) de [Image à insérer] que l’on retrouve dans beaucoup de passages représentés par kuzbu, c’est-à-dire « surabondance, flot ». Au bout de la ligne il faut probablement restaurer tâmâti, et traduire : « dans toute la surabondance des mers ».

17. On rencontre plus souvent la phrase ana turri gimili. En ce qui concerne le mot tuktê, ce n’est qu’avec hésitation que nous avons reproduit l’interprétation proposée par Jensen (Keinlischriftliche Bibliotek, II, p. 265. Pourrait-on le rapporter, d’après le type, تُفْعُول à la racine ḳatû (qui sous la forme II, I, veut dire anéantir) et traduire : « pour venger le meurtre de… » ?

19. namuta. Cf. e. g. W. A. I., III, 7, 38, âlânišu namuta usalik.

21. Cf. K 3567, l. 7, ana lâ êpiš anni lâ egû manama manzaz Bêli u Êa ukîn ittišu, etc.

25. Dans l’état actuel du texte, il n’est pas possible de constater le vrai sens du mot tênû, que nous rapportons provisoirement à la racine אן. tênû, au sens de lieu de repos, lit, se rencontre sans doute, mais il ne semble pas probable qu’il s’agisse ici de ce tênû.

27. ma-di-ab. Ce groupe exprime évidemment quelque espèce d’ustensile appartenant à l’appareil sacrificiel du dieu Marduk ; mais c’est la première fois qu’il se rencontre, et nous n’en pouvons déterminer la signification que par à peu près. Nous ne voulons point nous appuyer sur les lignes 30